Pat Symonds : "Melbourne est un circuit exigeant"

Publié le par Manu

Image Hosted by ImageShack.us

Le ING RenaultF1Team se prépare à attaquer le premier rendez-vous de la saison 2008 de Formule 1. Cette première manche se déroule en Australie, sur le circuit de l'Albert Park. Celui-ci, qui se situe en plein milieu d'un parc situé à Melbourne, est un tracé difficile où la moindre erreur peut avoir de terribles conséquences.

L'Australie est un pays qui a bien réussi au RenaultF1Team. L'équipe Française y a enregistré deux victoires (2005 et 2006), trois podiums (2004, 2005 et 2006) et a marqué des points lors de chaque rendez-vous, exceptée la saison 2002.

Pat Symonds, le directeur exécutif du constructeur Français, nous fait part de son analyse concernant ce tracé de l'Albert Park.

« Melbourne se révèle être un circuit exigeant de par son enchaînement de 16 virages très différents les uns des autres. Chacun représente un défi bien spécifique mais c’est probablement la chicane rapide en quatrième des virages 11 et 12 qui s’avère être la partie la plus technique du tracé d’Albert Park » déclare-t-il.

« Du point du vue du temps au tour, les virages 11 et 12 ne sont pas les virages les plus déterminants mais ils gardent néanmoins leur importance et c’est sans doute encore plus vrai que s’il est difficile de faire une vraie différence dans ce secteur, il est cependant très facile de commettre une erreur qui pourrait être très pénalisante » prévient Pat.

« Les pilotes abordent le virage 11 à plus de 300 km/h. C’est seulement dans le virage 11 que le pilote peut apercevoir le virage 12. Le freinage du virage numéro 11 n’est pas particulièrement difficile, les pilotes doivent ralentir d’environ 85km/h pour pouvoir prendre la corde. Ils tapent les freins et ralentissent progressivement pour ne pas déséquilibrer leur monoplace en entrée de virage. A ce moment - environ ¾ de seconde – ils doivent également tomber deux rapports » explique-t-il.

« A la corde, ils reprennent l’accélérateur progressivement, atteignant la pleine puissance quelques secondes à peine avant de devoir soulager pour l’entrée du virage numéro 12. On constate généralement un léger sous-virage et il est parfois nécessaire de réajuster la trajectoire avant de pouvoir accélérer en sortie » raconte Symonds.

« De cet enchaînement, c’est sans doute le deuxième virage qui est le plus important mais une erreur dans l’une de ces deux courbes pénalisera le pilote pour la longue ligne droite avant le virage numéro 13… ce qui en course pourrait coûter également une position » redoute-t-il. « Il est donc important d’être très propre dans le virage numéro 11 pour assurer un bon passage dans le virage numéro 12 et donc garantir une bonne vitesse de pointe. »

« Si de l’extérieur, ces virages semblent assez larges et peu impressionnants, il est bon de rappeler que la vitesse à la corde est de l’ordre de 210-220 km/h et que les pilotes peuvent subir jusqu’à 4G en latéral compte tenu du niveau d’appuis à ces vitesses » concluait le Britannique. »

Publié dans Courses

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article