G.P de Belgique : Rob White : "La pire combinaison de l'année !"

Publié le par Mistermanu04

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Les deux épreuves d'Italie et de Belgique constituent un passage délicat pour une équipe de Formule 1. C'est en effet deux tracés particulièrement exigeants auquel sont soumis les monoplaces. La fiabilité doit être irréprochable si l'équipe ne veut pas perdre gros durant ces week-ends de course.

Malheureusement, Renault en a fait les frais aujourd'hui. Giancarlo Fisichella a en effet connu un souci technique sur son moteur. C'est une fuite d'huile pour être plus précis. Nous ne connaissons pas les raisons de celle-ci mais une chose est sûr, ce changement de bloc fait mal à l'Italien qui partira bon dernier demain.

Le directeur technique moteur du ING RenaultF1Team, Rob White, nous dresse son bilan de la saison 2007 et évoque ce week-end de course.

Rob, la combinaison Spa-Monza doit être éprouvante pour les moteurs…
Oui, c’est la pire du calendrier. Mais nos deux pilotes ne sont pas sur le même cycle d’utilisation. Heikki a un V8 neuf ce week-end, tandis que Giancarlo utilise le même moteur qu’à Monza.

Est-ce que cela signifie qu’il vous faut gérer ces deux V8 différemment ce week-end ?
Non. Nous exploitons ces moteurs comme d’habitude, sans précaution spécifique. Ils ont été conçus pour cela. Et puis, nous savons depuis longtemps que Spa succède à Monza ! Nous ferons donc bon usage de notre expérience sur cette piste, ainsi que des essais privés menés il y a quelques semaines.

La bosse, en haut de l’Eau Rouge, constitue-t-elle une contrainte pour les moteurs ?
Elle peut perturber le circuit d’huile au moment où la voiture se déleste. Les conséquences peuvent être graves. Ce phénomène est connu. Il a été pris en compte lorsque les moteurs ont été dessinés.

Le Grand Prix de Belgique est la 14ème épreuve de la saison. C’est l’occasion de dresser un premier bilan. Etes-vous satisfaits des choix opérés cet hiver, lorsque vous avez figé la version définitive du RS27 ?
La saison confirme ce qui était clair pour tous les spécialistes cet hiver : le règlement a donné naissance aux mêmes objectifs pour tous les motoristes. Auparavant, il existait différentes philosophies d’exploitation moteur. Aujourd’hui, nous n’avons plus le choix. Il faut optimiser le rendement pour 19,000 tr/min  et les pistes de développement sont les mêmes pour tous. Le résultat, c’est que les moteurs sont très similaires car les solutions techniques retenues sont les mêmes. Pour y parvenir, certains ont eu plus de chemin à parcourir que d’autres.

Les performances du RS27 sont-elles conformes à vos attentes ?
Nous étions satisfaits lors de ses premiers essais, l’hiver dernier, et nous avons tenté de développer les zones que le règlement nous autorise à retoucher. Ainsi, nous avons beaucoup travaillé avec Elf sur les carburants et les lubrifiants. Nous avons aussi revu certains accessoires situés hors du périmètre interdit de développement.

Les gains ont-ils été sensibles ?
Nous n’aurions pas apporté ces modifications si elles n’avaient rien apporté. En revanche, les gains ont été plus minimes que si le développement avait été totalement libre.

Enfin, êtes-vous surpris par le niveau de fiabilité atteint par les monoplaces cette année ?
Pas vraiment. Nous travaillons tous très dur pour cela. Cependant, rien n’est jamais acquis. La recherche de la fiabilité est un combat permanent.

Renault est actuellement 3e du championnat constructeur avec 38 points.

Publié dans Courses

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